Dans un communiqué, le patron du groupe, Doug McMillon, a qualifié "d'inacceptable" le statu quo sur l'encadrement des armes à feu et demandé au Congrès et à la Maison Blanche de prendre des mesures de "bon sens", notamment en renforçant la vérification des antécédents des acheteurs d'armes.
Cette décision intervient un mois après une fusillade dans un supermarché Walmart à El Paso, au Texas (Sud) qui avait coûté la vie à 22 personnes. Une autre fusillade a eu lieu samedi dernier au Texas, dans la ville d'Odessa, avec un bilan de sept morts.
Le patron du géant des supermarchés a précisé que Walmart, numéro un mondial de la grande distribution, arrêterait de vendre des munitions pour les fusils d'assaut semi-automatiques utilisant des munitions de calibre 5,56 (ou son équivalent .223), une fois que les stocks actuels seraient écoulés.
Ces armes de type AR-15 sont extrêmement répandues aux Etats-Unis.
Regret de la NRA
La NRA, le puissant lobby pro-armes, a réagi à la décision du groupe en disant regretter que Walmart "succombe à la pression des élites anti-armes".
"Les files d'attente à Walmart seront bientôt remplacées par des files d'attente dans d'autres magasins, qui soutiennent plus activement les libertés fondamentales américaines", a tweeté la NRA.
afp/lan
Déjà des mesures pour limiter l'achat d'armes à feu
Walmart avait déjà pris des mesures pour limiter l'achat d'armes à feu avant l'annonce de mardi.
Après le carnage dans le lycée de Parkland, en Floride, qui avait fait 17 morts en février 2018, Walmart avait décidé, tout comme ses concurrents Dick's Sporting Goods et Kroger, de relever à 21 ans l'âge d'achat des armes.
Le numéro un mondial de la grande distribution avait en outre arrêté de vendre des fusils d'assaut dès 2015.