"J'ai informé John Bolton hier soir que nous n'avions plus besoin de ses services à la Maison Blanche", a tweeté Donald Trump, à peine une heure après l'annonce par l'exécutif d'un point de presse auquel devait participer M. Bolton en compagnie du secrétaire d'Etat Mike Pompeo.
"J'étais en désaccord avec nombre de ses suggestions comme d'autres au sein de cette administration", a-t-il ajouté, en évoquant cet avocat de formation connu pour ses positions très dures à l'égard de l'Iran, de la Russie ou de la Corée du Nord.
Tweet énigmatique de John Bolton
D'un tweet laconique et énigmatique, John Bolton a de son côté simplement indiqué qu'il avait proposé de présenter sa démission lundi soir et que le président lui avait répondu: "Parlons-en demain".
Âgé de 70 ans, John Bolton, qui a notamment occupé le poste d'ambassadeur aux Nations unies sous George W. Bush, était en poste depuis avril 2018.
Après l'éphémère Michael Flynn, contraint à la démission moins de quatre semaines après l'investiture de Trump, et Herbert Raymond McMaster, Bolton est le troisième conseiller à la sécurité nationale limogé par Donald Trump.
Dans un climat tendu avec l'Iran
Ce limogeage spectaculaire intervient dans un climat particulièrement tendu entre les Etats-Unis et l'Iran, dossier sur lequel Donald Trump a envoyé des signaux contradictoires ces dernières semaines, entre extrême fermeté et volonté de négocier.
"La marginalisation de Bolton et son renvoi ne sont pas un accident, mais un signe clair de la défaite de la stratégie de pression maximale de l'Amérique" contre l'Iran, a tweeté Hesameddin Ashena, un conseiller du président iranien Hassan Rohani.
agences/boi