Le séisme et le tsunami de mars 2011 ont entraîné l'explosion et la fusion des trois réacteurs de la centrale ainsi que l'évacuation de 160'000 personnes, dont beaucoup ne sont jamais revenues.
La nouvelle enquête permettra de déterminer où les cuves de confinement des réacteurs laissent échapper des radiations, précise la NRA. Les systèmes de refroidissement installés pour empêcher la surchauffe du combustible entré en fusion seront également examinés.
L'accident d'une gravité sans précédent depuis celui de Tchernobyl en 1986 a entraîné la mise à l'arrêt de tous les réacteurs japonais, qui fournissaient un tiers de l'électricité nationale.
Déjà plusieurs enquêtes
Il a fait l'objet de plusieurs enquêtes, dont l'une a conclu qu'il s'agissait "d'une catastrophe d'origine humaine qui aurait pu et aurait dû être envisagée et évitée, et dont les conséquences auraient pu être atténuées par une réaction plus efficace".
En 2016, le gouvernement a estimé que le coût total du démantèlement des installations, de la décontamination des zones touchées et des dédommagements s'élèverait à 21'500 milliards de yens (198 milliards de francs), soit un cinquième du budget annuel du Japon.
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Reuters/sjaq