Alors que près d'un million de militants séparatistes étaient descendus dans les rues de la métropole catalane en 2018, ils étaient "environ 600'000" cette année, a indiqué la police municipale sur Twitter.
C'est la plus faible participation depuis la première grande mobilisation indépendantiste en 2012 le jour de la "Diada", la fête de la Catalogne qui commémore la chute de Barcelone en 1714 face aux troupes de Philippe V.
Cette baisse de la participation est un revers pour les indépendantistes qui voulaient justement afficher leur capacité de mobilisation avant la sentence attendue en octobre contre les douze dirigeants indépendantistes jugés pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017, la pire crise politique qu'ait connue l'Espagne depuis 40 ans.
"Nous recommencerons"
En prison pour certains depuis près de deux ans, les dirigeants risquent de lourdes peines, jusqu'à 25 ans pour l'ancien vice-président régional Oriol Junqueras.
Les portraits de ceux que les indépendantistes appellent les "prisonniers politiques" comme Junqueras étaient omniprésents dans la manifestation, tout comme le slogan "nous recommencerons", en référence à la tentative de sécession.
Mais deux ans après un référendum d'autodétermination interdit, marqué par des violences policières, et une vaine déclaration d'indépendance, le camp indépendantiste est miné par les divisions alors que toutes ses composantes avaient fait front commun en 2017.
afp/gma