«A propos de Guantanamo, nous avions une date butoir spécifique
que nous avons manquée», a déclaré le président américain,
interrogé sur la chaîne de télévision américaine sur la date de
fermeture du camp.
Quelques jours après son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama
avait ordonné la fermeture en janvier 2010 du camp de Guantanamo,
une mesure soulignant sa volonté de rompre avec les politiques
controversées de son prédécesseur George W. Bush.
Un total de 215 détenus reste enfermé sur la base américaine de
Guantanamo, qui accueille des suspects de terrorisme.
Appel d'Amnesty International
Après l'annonce de Barack Obama Amnesty International a appelé
le gouvernement américain à "redoubler d'efforts" pour résoudre la
question des détenus de Guantanamo.
"Le gouvernement américain doit redoubler d'efforts pour trouver
une solution au devenir des prisonniers encore détenus dans le camp
militaire de Guantanamo" a souligné l'organisation de défense des
droits de l'homme dans un communiqué publié mercredi.
Accusant les autorités américaines d'avoir jusqu'ici employé "la
politique de la peur pour ne pas respecter les droits de l'homme",
Susan Lee, responsable de la région Amériques pour Amnesty, a
appelé Washington à libérer les prisonniers ou à les juger lors de
procès équitables.
agences/sbo
Obama rencontre son demi-frère
Barack Obama, qui terminait mercredi sa visite en Chine, a rencontré lundi soir à Pékin son demi-frère, qui vit dans le sud du pays.
L'entretien avec Mark Okoth Obama Ndesandjo n'a duré que cinq minutes en raison de l'emploi du temps chargé du président américain.
Ndesandjo est resté très discret sur son lien de parenté avec son demi-frère depuis l'élection de ce dernier. Il vit à Shenzhen, l'enclave capitaliste du sud de la Chine. Il a toutefois fait l'actualité au début du mois en présentant à Guangzhou son roman dont il dit avoir puisé l'inspiration dans son enfance malheureuse aux côtés de son père.
Dans une interview à CNN, Barack Obama a reconnu ne pas bien connaître son demi-frère, qu'il avait déja rencontré au moment du scrutin présidentiel américain. Il a considéré que ce dernier n'avait pas trahi un secret de famille en publiant son livre.
«Ce n'est pas un secret de dire que mon père était un homme qui avait des problèmes. Quiconque a lu mon premier livre, 'Les rêves de mon père', sait qu'il était alcoolique et qu'il ne traitait pas très bien les membres de sa famille», a dit le président américain.
Avant de partir pour Séoul, la dernière étape de sa tournée asiatique, Barack Obama s'est rendu sur une portion de la Grande Muraille.