Attaqué dans le livre de Nicolas Sarkozy sur les circonstances de sa démission, Nicolas Hulot réplique: "Il y a un raffinement dans le mépris et la suffisance. Cet homme qui s'est moqué de Greta Thunberg crache sur la jeunesse. (…) Il n'a aucune proposition, aucune expression intelligente compte tenu du contexte écologique. Heureusement que la suffisance épargne de la honte."
Nicolas Sarkozy a critiqué Nicolas Hulot, parlant d'incohérences sur ses projets de renoncer au nucléaire tout en prônant la voiture électrique dans un horizon de 10 ans. L'ancien ministre d'Emmanuel Macron réplique également sur ce sujet: "J'ai du mal à qualifier ça tellement ça me semble abject", dit-il. Et d'ajouter: "Il a mis dans ma bouche des choses que je n'ai pas promises. J'avais planifié les choses totalement différemment. Il utilise une arme terrible dans la bouche d'un ancien président, un mensonge absolu. J'avais promis la fin des véhicules thermiques en 2040." Selon Nicolas Hulot, l'attitude de l'ancien président est "irresponsable" et son manque de proposition écologiste et celui de son parti, les Républicains, "pathétiques".
"J'étais caché dans une voiture"
Nicolas Hulot raconte pour la première fois en détail les circonstances de sa première rencontre avec Emmanuel Macron, confirmant l'anecdote selon laquelle il s'était caché dans une voiture pour venir voir en secret le président nouvellement élu. "Ils m'avaient envoyé une voiture à la gare Montparnasse. Ca devait être le siège de En marche. Ils m'ont fait passer par un souterrain." Nicolas Hulot confirme la scène de la voiture: "J'étais planqué dans la voiture, je me suis couché à un carrefour où il y avait beaucoup de caméras."
L'ancien ministre explique cet épisode: "Je me suis caché parce que je ne voulais pas qu'il y ait de pression. Je ne voulais pas recevoir 50 coups de fils disant: n'y va pas ou vas-y!"
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Par ailleurs, l'ancien ministre français de la Transition écologique interviendra à Genève le 26 septembre, à l’invitation de la Fondation Zoein.