Après un été marqué par des erreurs et propos confus qui ont réveillé des doutes sur sa forme, Joe Biden, 76 ans, a défendu ses positions centristes pendant près de trois heures.
Couverture médicale universelle "peu réaliste"
S'en prenant dès l'ouverture à ses deux rivaux progressistes, il a dépeint leur projet de couverture médicale universelle comme peu réaliste et défendu son propre projet pour améliorer le système d'assurance santé: "Je peux expliquer comment le financer, comment le mettre en oeuvre et pourquoi il est meilleur."
A la sortie du plateau, le vétéran de la politique s'est targué, dans un tweet, d'avoir "démontré pourquoi [il est] le seul candidat qui puisse (...) produire des résultats tangibles pour les familles de travailleurs".
L'héritage d'Obama
L'ancien vice-président de Barack Obama a également revendiqué, à plusieurs reprises, ses liens avec le premier président noir des Etats-Unis encore très populaire dans l'électorat démocrate.
ats/asch
Trio de tête
Malgré ses faux pas, Joe Biden reste solidement en tête des sondages (26,8% selon la moyenne du site RealClearPolitics). Populaire dans les bassins ouvriers et chez les afro-américians, il bénéficie d'une image de modéré capable de battre Donald Trump en 2020.
Derrière Joe Biden dans les sondages, Bernie Sanders (17,3%) et Elizabeth Warren (16,8%) ont maintenu un front uni lors de ces échanges, à Houston (Texas). La voix cassée, le sénateur indépendant âgé de 78 ans a épinglé à plusieurs reprises le favori, notamment sur son soutien à l'intervention américaine en Irak. Elizabeth Warren a elle évité de s'en prendre à ses rivaux, s'en tenant à la stratégie qui lui a réussi jusque-là.