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Le favori centriste Joe Biden combatif dans un vif débat démocrate

Aux États-Unis, les candidats à l'investiture démocrate se sont affrontés jeudi soir. Le centriste Jo Biden en sort grand favori.
Aux États-Unis, les candidats à l'investiture démocrate se sont affrontés jeudi soir. Le centriste Jo Biden en sort grand favori. / 19h30 / 2 min. / le 13 septembre 2019
Attendu sur sa pugnacité, le favori de la primaire démocrate Joe Biden a choisi l'offensive jeudi lors d'un débat télévisé. Il a taclé ses principaux rivaux, les sénateurs Elizabeth Warren et Bernie Sanders, sans se laisser déstabiliser par les plus petits candidats.

Après un été marqué par des erreurs et propos confus qui ont réveillé des doutes sur sa forme, Joe Biden, 76 ans, a défendu ses positions centristes pendant près de trois heures.

Couverture médicale universelle "peu réaliste"

S'en prenant dès l'ouverture à ses deux rivaux progressistes, il a dépeint leur projet de couverture médicale universelle comme peu réaliste et défendu son propre projet pour améliorer le système d'assurance santé: "Je peux expliquer comment le financer, comment le mettre en oeuvre et pourquoi il est meilleur."

A la sortie du plateau, le vétéran de la politique s'est targué, dans un tweet, d'avoir "démontré pourquoi [il est] le seul candidat qui puisse (...) produire des résultats tangibles pour les familles de travailleurs".

L'héritage d'Obama

L'ancien vice-président de Barack Obama a également revendiqué, à plusieurs reprises, ses liens avec le premier président noir des Etats-Unis encore très populaire dans l'électorat démocrate.

ats/asch

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Trio de tête

Malgré ses faux pas, Joe Biden reste solidement en tête des sondages (26,8% selon la moyenne du site RealClearPolitics). Populaire dans les bassins ouvriers et chez les afro-américians, il bénéficie d'une image de modéré capable de battre Donald Trump en 2020.

Derrière Joe Biden dans les sondages, Bernie Sanders (17,3%) et Elizabeth Warren (16,8%) ont maintenu un front uni lors de ces échanges, à Houston (Texas). La voix cassée, le sénateur indépendant âgé de 78 ans a épinglé à plusieurs reprises le favori, notamment sur son soutien à l'intervention américaine en Irak. Elizabeth Warren a elle évité de s'en prendre à ses rivaux, s'en tenant à la stratégie qui lui a réussi jusque-là.