"Le pays est voué à organiser de nouvelles élections le 10 novembre", a reconnu mardi Pedro Sanchez après avoir été reçu par le roi d'Espagne Felipe VI.
Le palais royal avait indiqué un peu plus tôt que le souverain ne proposerait pas de candidat au poste de chef du gouvernement, aucun "ne comptant les appuis nécessaires pour que la chambre des députés lui octroie sa confiance".
Quatre ans d'instabilité
L'Espagne souffre d'instabilité politique depuis que le bipartisme a volé en éclats en 2015 avec l'entrée en force au Parlement de la gauche radicale de Podemos et des libéraux de Ciudadanos. Le Parlement est encore plus fragmenté depuis l'émergence de l'extrême droite de Vox au dernier scrutin.
Cette nouvelle impasse politique va entraîner la dissolution automatique du Parlement le 23 septembre, date limite fixée pour l'investiture d'un chef de gouvernement, et la convocation d'un quatrième scrutin en quatre ans.
afp/cv