A la surprise générale, le président américain, qui a annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris peu après son arrivée au pouvoir, a finalement fait une brève apparition au sommet sur "l'urgence climatique".
Une scène, filmée dans la confusion de son arrivée dans le bâtiment de l'ONU, est venue ajouter une touche de plus à l'étonnante séquence: Donald Trump est arrivé au moment précis où Greta Thunberg, après avoir livré son plaidoyer furieux, s'apprêtait à sortir du bâtiment.
Les bras croisés
Alors qu'elle se rapprochait de la sortie, un agent de sécurité l'a bloquée en lui demandant de se mettre sur le côté. Elle a attendu les bras croisés le passage du président américain, qui ne l'a semble-t-il pas vue.
En revanche, Donald Trump n'a pas pu s'empêcher de s'en prendre à Greta Thunberg, de manière très sarcastique sur Twitter: "Elle ressemble à une jeune fille très heureuse qui se réjouit d'un avenir brillant et merveilleux. Tellement joli à voir!"
Pour illustrer son propos, le président a, du même coup, retweeté l'intégralité du discours de Greta Thunberg à ses quelque 64,7 millions d'abonnés.
agences/pym
Emmanuel Macron répond à Greta Thunberg
Emmanuel Macron a estimé mardi que l'attitude de Greta Thunberg n'était pas "la voie la plus efficace" pour lutter contre le changement climatique et que des "positions très radicales" sont "de nature à antagoniser nos sociétés".
"Toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles. Mais il faut qu'elles se concentrent maintenant sur ceux qui sont le plus loin, ceux qui essaient de bloquer. Je n'ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd'hui, sont en train de bloquer", a plaidé le président français.
Aux côtés de quinze autres jeunes, Greta Thunberg a déposé une plainte inédite devant le Comité des Droits de l'Enfant de l'ONU, contre cinq pays, l'Argentine, le Brésil, la Turquie mais aussi l'Allemagne et donc la France.
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