Le chef d'Etat français a tenté d'apaiser les tensions entre Washington et Téhéran, dans l'espoir que les négociations reprennent entre les deux parties, ainsi qu'avec les puissances régionales et internationales.
"Je considère que les conditions d'une reprise rapide d'une négociation ont été créées", a déclaré Emmanuel Macron devant la presse à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Il a ajouté que cela pouvait passer par une "rencontre officielle" des présidents Donald Trump et Hassan Rohani ou par un processus plus "progressif".
Emmanuel Macron s'est entretenu mardi avec Hassan Rohani pour la deuxième fois en 24 heures, et ce peu de temps après son entretien avec le président américain. La veille, les dirigeants français et iranien avaient déjà discuté pendant près de deux heures.
Tensions omniprésentes
Le président français a même parlé d'une "occasion manquée" si le président de la République islamique quittait les Etats-Unis sans rencontrer son homologue.
"Je pense que je suis d’accord avec Emmanuel (Macron). Il faut se mettre au bord de la piscine et sauter en même temps", a déclaré pour sa part le Premier ministre britannique Boris Johnson.
La question des tensions irano-américaines et celle de l'avenir de l'accord conclu en 2015, dont Donald Trump s'est retiré en 2018, ont largement éclipsé les autres ordres du jour de l'Assemblée générale de l'ONU, dix jours après des attaques qui ont visé des installations pétrolières en Arabie saoudite.
agences/jvia