La Maison Blanche est secouée par un scandale déclenché par le signalement par un lanceur d'alerte d'une conversation entre les présidents américain et ukrainien lors de laquelle Donald Trump a demandé à son homologue Volodymyr Zelensky d'enquêter sur un potentiel rival à l'élection présidentielle de 2020, Joe Biden.
>>Lire: Le scandale de l'appel de Trump au président ukrainien prend de l'ampleur
En réaction, Nancy Pelosi a annoncé mardi le lancement d'une procédure de destitution contre Donald Trump.
"Ce que le président a fait est clair et ne nous a pas laissé d'autre choix que d'aller de l'avant", a-t-elle justifié dans une interview à la chaîne MSNBC. Face à "une question de sécurité nationale si capitale, il ne nous a pas laissé le choix", a-t-elle répété.
Quelques jours avant l'appel entre les deux dirigeants, Donald Trump avait d'ailleurs gelé près de 400 millions de dollars d'aide destinée à Kiev, qui ont finalement été débloqués début septembre.
"Le pays avant les partis"
Les démocrates le soupçonnent d'avoir utilisé ce levier pour faire pression sur Volodymyr Zelensky. Forts de leur contrôle à la Chambre des représentants, ils pourraient bien mettre Donald Trump en accusation ("impeachment" en anglais).
Cette initiative, rare dans l'Histoire américaine, a pour l'instant peu de chance d'aboutir, en raison de la majorité républicaine au Sénat.
Nancy Pelosi a appelé vendredi les démocrates et républicains à "faire passer le pays avant les partis".
ats/pym
La procédure d'"impeachment" expliquée
"L’impeachment, il arrivera à son terme. Mais la destitution, c’est très peu probable -à ce stade." @eric_gf, producteur de @RTSmonde, nous dit tout de l'#impeachment. pic.twitter.com/tqVsMpnT96
— RTSinfo (@RTSinfo) September 27, 2019