Modifié

Nouveaux incidents entre forces de l'ordre et manifestants en Equateur

Affrontements à Quito
Violents affrontements entre policiers et manifestants à Quito / L'actu en vidéo / 49 sec. / le 9 octobre 2019
A pied ou à bord de camionnettes, des milliers d'indigènes et de paysans équatoriens affluaient mardi vers la capitale Quito à la veille d'une grande manifestation contre la hausse des prix du carburant décidée par le gouvernement de Lenin Moreno.

Lenin Moreno a annoncé la semaine dernière que son gouvernement allait supprimer des subventions au carburant d'un montant total de 1,3 milliard de dollars, en vigueur depuis 40 ans, dans le cadre d'une réforme fiscale destinée à réduire le déficit budgétaire du pays.

Alors que la mesure entrait en vigueur jeudi, chauffeurs de taxi et routiers ont bloqué les rues de la capitale. Des incidents ont poussé le président à déclarer un état d'urgence qui limite le droit de circulation et à se délocaliser lundi dans la ville portuaire de Guayaquil, seconde cité du pays.

Nouveaux incidents

De nouvelles échauffourées entre les forces de l'ordre et des manifestants essayant de prendre d'assaut le Parlement à Quito ont éclaté mardi aux abords du bâtiment, a constaté l'AFP.

Les forces de l'ordre, qui ont bouclé le quartier, faisaient usage de gaz lacrymogène. En face, des centaines d'hommes au visage masqué et armés de bâtons tentaient de progresser en jetant des pierres. A la fumée des gaz se mêlait celle des barricades incendiées, faites de pneus et branchages.

agences/ani

>> Ecouter aussi le reportage dans la Matinale :

Devant la contestation sociale, le pouvoir a quitté Quito. [Reuters - Carlos Garcia Rawlins]Reuters - Carlos Garcia Rawlins
L'Equateur se prépare à vivre une journée de grève générale / La Matinale / 1 min. / le 9 octobre 2019
Publié Modifié

L'UE appelle à éviter "une escalade" des violences

La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a appelé mardi toutes les parties à la "retenue" et à éviter une "escalade" en Equateur, où le président socialiste Lenin Moreno a répondu à la contestation sociale en décrétant l'état d'urgence.