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En Équateur, les indigènes rejettent le dialogue avec le gouvernement

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La contestation des indigènes se renforce en Équateur / L'actu en vidéo / 2 min. / le 11 octobre 2019
La principale organisation indigène d'Equateur a rejeté jeudi le dialogue avec le gouvernement de Lenin Moreno, appelant à "radicaliser les actions" de protestation contre la hausse du prix de l'essence après une semaine de manifestations qui ont fait cinq morts.

"Aucun dialogue avec un gouvernement assassin", a lancé la Confédération des nationalités indigènes de l'Equateur (Conaie) dans un communiqué signé par son président Jaime Vargas.

Alors que le chef de l'Etat se montrait optimiste et misait sur une avancée de négociations jeudi, la tension est montée d'un cran lorsque les manifestants indigènes ont annoncé jeudi matin retenir dix policiers, qui ont finalement été libérés dans la nuit.

>> Lire : Des dizaines de milliers de manifestants dans les rues de Quito

Cinq morts et 554 blessés du côté des manifestants

Ces membres des forces de l'ordre avaient été présentés jeudi en public lors d'un rassemblement des manifestants à Quito.

Par ailleurs, le bilan de la mobilisation qui dure depuis une semaine s'est alourdi : cinq civils, dont un dirigeant indigène, ont trouvé la mort durant les manifestations, ont annoncé jeudi à l'AFP les services du Défenseur du peuple, un organisme d'Etat. Ce dernier a également dénombré 554 blessés et fait état de 929 arrestations.

Plus de 130 policiers blessés

"Nous appelons le gouvernement à mettre fin à la violence et à garantir le droit de manifester de manière pacifique", a ajouté cette institution dans un communiqué.

Le gouvernement a de son côté indiqué que 133 policiers avaient été blessés. Au total, 74'000 militaires et policiers ont été déployés.

>> Sujet traité dans les flashs horaire de La Première

afp/asch

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Arrestation de plusieurs Vénézuéliens

Jeudi, sa ministre de l'Intérieur Maria Paula Romo a annoncé sur Twitter que 17 étrangers, pour la plupart des Vénézuéliens, avaient été arrêtés en possession d'"informations" sur les déplacements du président.

Ces arrestations confirment, selon elle, les "intérêts qui se cachent derrière le chaos dans le pays".

Lenin Moreno accuse son prédécesseur Rafael Correa (2007-2017), ex-allié devenu adversaire politique, d'avoir "activé" un "plan de déstabilisation" avec l'aide du président vénézuélien Nicolas Maduro.