En place depuis 2015, le parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS), conduit par Jaroslaw Kaczynski, a cherché à mobiliser les couches défavorisées des campagnes en s'érigeant en défenseur des valeurs familiales face à "l'idéologie LGBT" et surtout en promettant une nouvelle allocation familiale, la baisse des impôts et la hausse du salaire minimum.
Deux enquêtes d'opinion publiées vendredi ont suggéré que le PiS n'était pas tout à fait assuré de garder la majorité absolue. Elles ont crédité ce parti de 40% et de 41,7% contre 41,4% et 45% pour le total des voix des trois principaux partis d'opposition.
Retour de la gauche
En face, l'opposition centriste de la Coalition civique (KO) s'appuie sur les habitants des grandes villes irrités par les réformes controversées du PiS, dont celles du système judiciaire, et par la transformation des médias publics en instruments de propagande gouvernementale.
Enfin, une coalition de gauche, qui condamne la campagne anti-LGBT du PiS et son alliance avec l'épiscopat mais approuve son programme social, devrait retrouver les bancs du Parlement après une absence de quatre ans.
Selon les sondages, deux formations plus petites, le parti paysan et l'extrême droite, pourraient également franchir le seuil d'éligibilité de 5% des suffrages.
ats/vkiss