A intervalles réguliers, le sujet de l’islam monopolise l'attention des médias français. Si le Rassemblement national de Marine Le Pen est souvent le premier à donner la charge, le Gouvernement tient désormais aussi un discours très ferme.
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Le sociologue des religions Raphaël Liogier rappelle que ces thématiques ne figuraient pas dans le projet initial du président de la République: "Emmanuel Macron est entraîné par les angoisses collectives qui se sont développées depuis le début des années 2000."
Un formulaire "à côté de la plaque"
A l’université de Cergy Pontoise, un formulaire pour signaler d’éventuels employés radicalisés a suscité le tollé. Les critères étaient si vagues que n’importe quel musulman pratiquant pouvait se sentir visé.
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Pour Raphaël Liogier, la définition même de la radicalisation donnée par le ministre de l'Intérieur est à côté de la plaque: "Il n'y a pas un seul de ces signes qui s'applique au terroriste en question, qui n'avait même pas de barbe."
Deux visions de la laïcité
Désormais au sein de la République en marche, deux camps s’affrontent, les tenants d'une laïcité libérale à l’anglo-saxonne contre ceux qui disent ne pas vouloir transiger face au communautarisme.
Alexandre Habay/asch