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Des dizaines d'arrestations après les violences en Catalogne

Heurts et violences en Catalogne
Heurts et violences en Catalogne / L'actu en vidéo / 37 sec. / le 16 octobre 2019
Cinquante-et-une personnes ont été arrêtées en Catalogne après les violences dans la nuit de mardi à mercredi lors des manifestations contre la condamnation de dirigeants indépendantistes, a annoncé mercredi le gouvernement espagnol.

Selon des chiffres du ministère de l'Intérieur, 29 personnes ont été arrêtées dans la province de Barcelone, 14 dans celle de Tarragone et 8 dans celle de Lérida.

Par ailleurs, 72 policiers régionaux et nationaux ont été blessés dans ces violences, certains souffrant de fractures, selon le ministère.

40'000 manifestants à Barcelone

Conteneurs en feu, charges policières: le centre de Barcelone a vécu des scènes de guérilla urbaine mardi soir. Des heurts ont également eu lieu à Gérone, Tarragone ou Lérida où, comme à Barcelone, les associations indépendantistes avaient appelé à manifester devant les bâtiments gouvernementaux.

A Barcelone, 40'000 personnes ont participé à la manifestation avant que les heurts n'opposent quelques centaines de militants, souvent le visage masqué, aux forces de l'ordre qui ont chargé.

Suite de la mobilisation mercredi

La mobilisation contre la condamnation lundi de dirigeants indépendantistes à des peines allant de neuf à 13 ans de prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017 se poursuit mercredi.

Selon le gouvernement, la ligne à grande vitesse entre Barcelone et la France a été coupée suite à un sabotage. Des marches vont partir mercredi de cinq villes catalanes pour converger à Barcelone vendredi, jour de "grève générale" et de manifestation de masse.

afp/vkiss

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Nouveau mandat d'arrêt contre Puigdemont

La Belgique a reçu un nouveau mandat d'arrêt européen de l'Espagne concernant l'ancien dirigeant catalan Carles Puigdemont mais cette demande nécessitera un examen minutieux, a déclaré mercredi le parquet de Bruxelles.

Ce mandat, le troisième, est arrivé en espagnol mais la loi belge exige qu'il soit rédigé dans l'une des trois langues officielles du royaume ou en anglais, ce qui va contraindre l'Espagne à en adresser un nouveau la semaine prochaine, a dit une porte-parole du parquet bruxellois.

Les procureurs belges vont devoir déterminer si la condamnation de Carles Puigdemont pour sédition en Espagne, en raison de la déclaration d'indépendance par les dirigeants de la Catalogne fin 2017, peut être juridiquement reconnue en Belgique, ce qui permettrait l'exécution du mandat. La justice belge a considéré en 2018 qu'il ne pouvait pas être exécuté.