Ce report, demandé par le Premier ministre britannique Boris Johnson faute d'avoir pu faire adopter à temps par le Parlement l'accord négocié avec Bruxelles, sera entériné par écrit, sans qu'il soit nécessaire de convoquer un nouveau sommet européen, a indiqué Donald Tusk.
Le président du Conseil européen a précisé sur Twitter qu'il s'agissait d'une "flextension", ce qui permettra au Royaume-Uni de quitter l'UE avant le 31 janvier si le Parlement de Westminster ratifiait d'ici là l'accord de Brexit.
Vote dans l'après-midi
Le texte est accompagné d'une déclaration politique dans laquelle l'UE justifie sa décision, exclut toute renégociation de l'accord et demande la nomination d'un commissaire européen britannique.
Les 27 ont décidé de ne pas attendre la décision des députés britanniques, qui doivent se prononcer dans la journée sur la tenue d'élections anticipées en décembre voulues par Boris Johnson. Le Premier ministre britannique aura besoin de deux tiers des voix à la Chambre des communes.
Après un référendum en juin 2016 où les Britanniques ont voté à 52% pour quitter l'UE, le divorce était initialement prévu le 29 mars. La date a déjà été repoussée à deux reprises (au 12 avril puis au 31 octobre).
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