Les manifestants, qui s'insurgent contre l'incapacité du gouvernement du Premier ministre Adel Abdoul Mahdi à améliorer les conditions de vie de la population après plusieurs années de conflit et de crise économique, ont pris possession de la place Tahrir, au centre de Bagdad.
Cette vague de manifestations survient après presque deux années de relative stabilité en Irak.
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Répression policière
Le mouvement de contestation contre le pouvoir a débuté le 1er octobre à Bagdad avant de s'étendre à plusieurs villes du Sud, entraînant une violente répression policière.
Quelque 250 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations qui secouent le pays et entrent dans leur deuxième mois, alors que le mouvement a pris de l'ampleur ces derniers jours. Selon des sources policières et hospitalières, plus de 50 personnes ont été blessées au cours de la nuit et en début de journée vendredi.
Le grand ayatollah défend le "choix des Irakiens"
Vendredi, le grand ayatollah Ali Sistani a estimé que le changement devait être "le choix des Irakiens" uniquement. "Aucune personne, aucun groupe, aucune partie régionale ou internationale ne peut confisquer la volonté des Irakiens et leur imposer son opinion", a affirmé le dignitaire religieux chiite qui passe pour faire et défaire les Premiers ministres et n'a jusqu'ici pas retiré sa confiance au gouvernement d'Adel Abdoul Mahdi.
agences/jvia