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L'attaque terroriste visant des militaires au Mali revendiquée par l'EI

Mali: initiatives locales pour endiguer le recrutement des peuls par les djihadistes
Mali: initiatives locales pour endiguer le recrutement des peuls par les djihadistes / 12h45 / 2 min. / le 5 novembre 2019
L'armée malienne a essuyé vendredi une de ses plus grosses pertes depuis plusieurs années. Une "attaque terroriste" contre un camp militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger, a coûté la vie à 49 soldats. L'EI a revendiqué samedi l'attentat.

"Les FAMa (les Forces armées maliennes) enregistrent 49 morts, trois blessés et des dégâts matériels. Une vingtaine de rescapés ont été récupérés", affirme samedi, sur sa page Facebook, l'armée malienne.

Avec cette attaque, l'armée malienne subit une de ses plus lourdes pertes depuis plusieurs années. Aucune revendication n'avait encore été faite vendredi soir. Les circonstances de ce nouveau revers militaire n'ont également pas été précisées.

Samedi soir, le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué dans un communiqué l'attaque meurtrière. "Des soldats du califat ont attaqué une base militaire où sont stationnés des éléments de l'armée malienne apostate dans le village d'Indelimane, dans la région de Ménaka", indique l'EI dans un communiqué signé "Province Afrique de l'Ouest", publié sur ses chaînes Telegram et qui rapporte "des affrontements avec différents types d'armes".

Propagation des violences

Le nord du Mali était tombé en mars et avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes, qui l'ont ensuite évincée.

Les djihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire, qui se poursuit toujours.

Cependant les violences djihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.

ats/gma

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Soldat français tué

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a aussi revendiqué une attaque à la bombe qui a tué un militaire français de 24 ans samedi matin au Mali, dans la même région où l'armée malienne a essuyé la veille une attaque meurtrière.

Mais son décès n'a "aucun lien" avec l'attaque vendredi du camp malien d'Indelimane, a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'état-major, le colonel Frédéric Barbry.

Son véhicule "a été frappé par un engin explosif", alors qu'il faisait partie d'un détachement "engagé dans une escorte de convoi" à 20 km d'Indelimane, dans la région de Ménaka, près de la frontière avec le Niger, ont précisé le ministère de la Défense et l'état-major.