"La meilleure solution à cette crise, dans les circonstances actuelles, est une nouvelle élection supervisée par un nouvel organe électoral impartial et sous l'observation rigoureuse de la communauté internationale", a déclaré M. Mesa à l'issue d'une réunion de son parti à La Paz.
Ce centriste, qui a déjà dirigé la Bolivie de 2003 à 2005, est arrivé en deuxième position lors de la présidentielle du 20 octobre avec 36,51% des voix, contre 47,08% pour le socialiste Evo Morales, au pouvoir depuis 2006, selon les résultats définitifs publiés samedi.
Résultat contesté
L'avance de plus de dix points de M. Morales sur son rival le plus immédiat lui permet d'être automatiquement réélu dès le 1er tour. Mais l'opposition a dénoncé une fraude, et la vague de contestation qui a éclaté dès le lendemain du scrutin a fait au moins 2 morts et 140 blessés.
"Evo Morales a entre ses mains la pacification du pays et l'issue démocratique à cette crise, a ajouté M. Mesa, appelant ses partisans à rester mobilisés.
agences/br