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Deuxième demande de mise en liberté refusée pour Patrick Balkany

Deuxième demande de mise en liberté refusée pour Patrick Balkany. [Keystone/AP - François Mori]
Deuxième demande de mise en liberté refusée pour Patrick Balkany / Le Journal horaire / 23 sec. / le 13 novembre 2019
La cour d'appel de Paris a rejeté mercredi la deuxième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, qui était toujours incarcéré faute d'avoir pu réunir le montant de la caution fixée après l'acceptation de sa première demande de libération.

"Le maintien en détention de Patrick Balkany est ordonné", a indiqué le président, sans expliquer les motivations de la cour. Le baron des Hauts-de-Seine, qui a refusé d'être extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de la Santé, n'était pas présent au délibéré.

La justice avait accepté fin octobre une demande similaire de l'élu Les Républicains (LR), cette fois dans le volet "fraude fiscale", tout en conditionnant sa libération au versement d'une caution de 500'000 euros.

Demande pour raisons de santé

Incarcéré depuis le 13 septembre à Paris, Patrick Balkany invoquait notamment son état de santé, celui d'un homme de 71 ans souffrant de plusieurs pathologies, pour justifier sa demande.

Les magistrats d'appel ont jugé que celle-ci était recevable sur la forme mais l'ont rejetée sur le fond, sans donner davantage d'explications à l'audience.

L'avocat Antoine Vey, qui seconde Éric Dupond-Moretti dans la défense de Patrick Balkany, s'est refusé à commenter cette décision, précisant seulement qu'il attendait de prendre connaissance "des termes de l'arrêt" avant de s'exprimer.

Réunir la caution

A l'audience concernant sa deuxième demande de mise en liberté, Patrick Balkany avait expliqué qu'il craignait d'être "obligé de rester au trou" jusqu'à son premier procès en appel (fixé au 11 décembre), ne parvenant pas à réunir la caution de 500'000 euros exigée.

Isabelle Balkany, elle aussi condamnée lors des deux procès de l'automne mais laissée libre, s'efforçait ces derniers jours de réunir l'argent réclamé.

Mais même si l'édile était parvenu à rassembler cette somme, il ne serait pas sorti de sa cellule de la Santé, du fait du rejet de sa deuxième demande. Il peut, s'il le souhaite, déposer une nouvelle demande de mise en liberté, visant sa seconde condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt le 18 octobre.

jfe avec agences

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