L'armée israélienne a visé "des cibles terroristes du Djihad islamique dans la bande de Gaza", a-t-elle annoncé dans un message WhatsApp, après avoir indiqué qu'au moins sept roquettes, dont deux tard jeudi soir, avaient été tirées de la bande de Gaza vers Israël malgré le cessez-le-feu.
L'armée a dénoncé "la violation du cessez-le-feu et les roquettes lancées contre Israël" pour justifier ces nouvelles frappes nocturnes contre un "site de production de roquettes" dans le sud de la bande de Gaza. "L'armée est prête à continuer à agir autant que nécessaire contre toute tentative de porter atteinte aux civils israéliens".
Le raid a fait au moins deux blessés, côté palestinien, qui ont été hospitalisés, selon le ministère de la santé à Gaza.
Possible erreur israélienne
L'armée israélienne a par ailleurs annoncé l'ouverture d'une enquête sur des victimes civiles "inattendues" dans une frappe jeudi ciblant le Djihad islamique dans la bande de Gaza, mais qui a décimé une famille palestinienne.
"Selon les informations dont l'armée disposait lors de la frappe, il n'était pas prévu que celle-ci fasse des victimes civiles", a indiqué l'armée. Peu avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, dans la nuit de mercredi à jeudi, huit membres d'une même famille palestinienne, dont cinq enfants, ont été tués dans une frappe israélienne à Deir al-Balah.
L'armée israélienne avait indiqué qu'un commandant du Djihad islamique à la tête d'une cellule chargée d'orchestrer des tirs de roquettes sur Israël en était la cible et a été tué. Mais le groupe islamiste armé a affirmé que cet homme était "connu comme une personne affiliée", mais "n'était pas un de ses commandants".
Ces décès portent à 34 le nombre de morts dans les frappes israéliennes qui ont visé depuis mardi le Djihad Islamique. Le Hamas, lui, n'a pas été visé.
afp/kkub