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Un fidèle de Donald Trump reconnu coupable de mensonge au Congrès

Roger StoneIl était jugé en raison de son faux témoignage en 2017 devant les parlementaires. [EPA/Keystone - Jim Lo Scalzo]
stone / Le Journal horaire / 32 sec. / le 16 novembre 2019
Roger Stone, ancien conseiller du président américain, a été reconnu coupable vendredi de mensonge au Congrès et de subornation de témoin. Il était jugé dans le cadre de l'enquête sur l'ingérence russe dans l'élection américaine de 2016.

Le consultant politique de 67 ans avait été arrêté en Floride en janvier dernier et libéré sous caution. Plaidant non coupable, il avait été inculpé dans le cadre de cette tentaculaire enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller.

>> Lire : Un proche de Donald Trump arrêté puis relâché sous caution en Floride

Il était jugé en raison de son faux témoignage en 2017 devant les parlementaires qui enquêtaient sur les efforts du Kremlin pour nuire à la candidature de l'adversaire démocrate de Donald Trump, Hillary Clinton. 

Roger Stone a été reconnu coupable par un jury des sept chefs d'accusation qui pesaient contre lui. Il a notamment menti au Congrès sur ses contacts avec l'organisation WikiLeaks au sujet d'e-mails démocrates piratés lors de la présidentielle de 2016.

Peine jusqu'à 20 ans de prison

Ce fidèle du président figure parmi les six membres de l'entourage plus ou moins proche de Donald Trump à avoir été inculpés ou condamnés dans le sillage de l'enquête de Robert Mueller. Il connaîtra sa peine le 6 février prochain et risque 20 ans de prison.  

En rendant ses conclusions au printemps dernier, le procureur Mueller a estimé ne pas avoir trouvé de preuve d'une quelconque entente entre l'équipe Trump et Moscou mais il a détaillé une série de pressions troublantes exercées sur ses investigations par le président républicain.

afp/br

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Finances personnelles: Donald Trump saisit la Cour suprême

Donald Trump a prié vendredi la Cour suprême des Etats-Unis d'invalider une décision de justice exigeant qu'un cabinet comptable remette des documents sur sa situation financière à une commission de la Chambre des représentants, a annoncé l'un de ses avocats.

La Cour d’appel du District de Columbia a estimé en octobre que la commission de surveillance de la Chambre, où le Parti démocrate est majoritaire, était en droit d'exiger ces documents et a exclu mercredi de revenir sur sa décision.

Les avocats du président républicain jugent l'assignation de la commission illégitime. En l'état, l'arrêt de la Cour d'appel permettrait aux démocrates de faire la lumière sur les intérêts commerciaux de Trump et sur la manière dont il a bâti sa fortune.

Dans une autre affaire, Donald Trump a demandé jeudi à la Cour suprême d'examiner une décision d'une cour d'appel de New York autorisant l'application d'une assignation à fournir ses déclarations de revenus personnelles et professionnelles de 2011 à 2018.

Reuters