Le maire de Suruc, dans la province de Sanliurfa, et les maires de trois villes de la province de Mardin, dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie, ont été démis de leurs fonctions.
Ces édiles sont accusés par le président Recep Tayyip Erdogan de liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation classée "terroriste" par Ankara qui mène une sanglante guérilla contre le pouvoir central depuis 1984.
Critiques de l'offensive turque en Syrie
Au total, 24 maires pro-kurdes ont été démis par le gouvernement depuis les élections municipales de mars, largement remportées par l'opposition et, dans le sud-est à majorité kurde, par le HDP (Parti démocratique des peuples), le plus important parti prokurde de Turquie.
Le HDP est le seul parti au Parlement qui a critiqué l'offensive turque menée en octobre dans le nord-est de la Syrie contre la milice kurde YPG, qualifiée de "terroriste" par Ankara.
afp/boi