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Questions gênantes pour les gestionnaires du pont Morandi

Une partie du pont Morandi au-dessus de maisons évacuées, le 26 septembre 2018, soit six semaines après l'écroulement. [EPA - Luca Zennaro]
Quinze mois après l'écroulement du pont Morandi à Gênes, de nouveaux éléments de l'enquête apparaissent / Le Journal horaire / 29 min. / le 21 novembre 2019
Quinze mois après l'effondrement du pont Morandi au-dessus de Gênes, de nouveaux éléments de l'enquête apparaissent. Et ils laissent clairement entendre que les responsables de la structure avaient été avertis d'un risque d'écroulement.

C'est le quotidien La Repubblica qui a révélé l'existence de rapports conservés dans les archives du groupe Atlantia, le gestionnaire du pont Morandi, et dans lesquels le risque d'écroulement de la structure aurait été signalé dès 2014 déjà.

Ces rapports ont été saisis par la magistrature italienne qui enquête sur la tragédie du 14 août 2018 qui a fait 43 morts. Les documents laissent entendre que les responsables du pont auraient été au courant de la corrosion de la structure.

Questions

Pourquoi ne sont-ils pas intervenus plus tôt puisque les travaux de consolidation n'étaient prévus qu'à partir de l'automne 2018? Et pourquoi, dans le dernier rapport daté de 2017, le danger a-t-il été minimisé ?

Car en effet, on ne parle plus que d'un risque pour la stabilité du pont et non plus d'un risque d'écroulement, ce qui aurait dû entraîner la fermeture immédiate du viaduc. C'est à ces questions que devront répondre les 71 personnes qui ont été mises en examen pour homicide involontaire.

Eric Joszef/pym

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