"La situation se détériore chaque jour", a affirmé un porte-parole. Sur les quatre derniers mois, environ 300'000 personnes ont été contraintes de fuir leurs habitations en raison des attaques menées par des milices.
Selon le HCR, le nombre de déplacés pourrait atteindre 650'000 d'ici la fin de l'année. Début novembre, le maire de Djibo, dans le nord-est du pays, a été assassiné par des milices qui ont détruit des maisons.
Dispositif étendu
Les groupes armés s'en sont pris aussi à un camp de 7000 réfugiés dans cette ville. L'accès de l'agence onusienne à ce site est lui aussi affecté. Celle-ci a dû relocaliser temporairement son personnel.
Elle oeuvre avec des partenaires pour continuer à assister ceux qui restent à Djibo et ceux qui sont arrivés depuis cette ville dans d'autres zones du pays. Elle va étendre son dispositif après avoir distribué une aide pour des milliers de personnes.
ats/gma