L'accusation avait requis la perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans, appelant à sanctionner "l'engagement irrémédiable dans une idéologie radicale" d'un homme qui "n'a cessé de mentir".
Cet attentat avait eu lieu au coeur même d'une "unité dédiée" à la déradicalisation où l'accusé purgeait une peine de cinq ans après un départ avorté en Syrie. Il avait traumatisé l'administration pénitentiaire et conduit à modifier la gestion des détenus radicalisés en prison en France.
"Une claque"
Le Franco-Marocain de 27 ans avait immédiatement reconnu avoir voulu tuer un représentant de l'Etat français au nom du groupe Etat islamique et dit qu'il recommencerait s'il en avait "l'occasion".
Il assure vendredi cependant avoir renoncé à l'idéologie mortifère de l'EI. Ses derniers mots ont été dans la matinée pour ses victimes, à qui il a demandé "pardon".
La veille, en larmes, il avait salué le "cours d'humanité" adressé par l'une de ses victimes, comme "une claque dans la gueule". "Je pense que tout n'est pas perdu", lui avait lancé un surveillant, le ramenant "au sens qu'il voulait donner à sa vie", pour ses enfants.
afp/gma