Cette université située sur la péninsule de Kowloon a été le théâtre les 16 et 17 novembre de la plus longue confrontation entre policiers et protestataires radicaux depuis le début de la mobilisation pro-démocratie en juin.
Une très grande majorité de protestataires se sont rendus avant d'être arrêtés par la police alors que d'autres ont réussi à s'évader au moyen de cordes ou par les égouts. Des dizaines d'autres avaient choisi de se retrancher et de se cacher sur ce vaste campus cerné par les forces de l'ordre.
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La seule personne qui se trouvait encore sur le campus mardi est une femme, âgée de plus de 18 ans, qui n'est pas étudiante à la PolyU. Les autorités ne peuvent toutefois exclure la possibilité que d'autres manifestants soient restés cachés.
Mea culpa
Par ailleurs, la cheffe de l'exécutif hongkongais, Carrie Lam, a reconnu que l'écrasante défaite des candidats pro-Pékin lors des élections de dimanche à Hong Kong traduisait le mécontentement de la population. Elle n'a cependant fait aucune concession pour tenter d'enrayer la crise politique que traverse la mégapole depuis plus de cinq mois.
La dirigeante hongkongaise, qui cristallise la colère des manifestants, s'est engagée mardi à "améliorer la gouvernance" de l'exécutif.
Les candidats pro-démocratie ont raflé dimanche 388 des 452 sièges de conseillers de district lors des élections locales, un camouflet pour Carrie Lam et pour les autorités chinoises.
agences/lan