Parmi les personnes pour lesquelles le parquet demande un procès figure le Franco-belge Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos du 13 novembre et six personnes visées par un mandat d'arrêt d'international, dont Oussama Atar et les frères Clain qui sont tous trois présumés morts.
La décision finale sur les contours de ce procès hors norme, qui devrait se tenir en 2021 à Paris, revient désormais aux cinq juges d'instruction antiterroristes qui ont enquêté sur ces attaques, les plus meurtrières de la vague d'attentats djihadistes en France.
Attentats "méticuleusement préparés"
Le réquisitoire détaille bien "qu'il n'y a pas un seul homme, Abdeslam, mais au moins une quinzaine de personnes qui ont méticuleusement préparé les attentats", a réagi auprès Me Jean Reinhart, avocat de dizaines de victimes et de l'association 13onze15 Fraternité-Vérité.
Le 13 novembre 2015, trois commandos de neuf hommes avaient attaqué en plusieurs points la capitale française et Saint-Denis, aux abords du Stade de France, à des terrasses de restaurants et dans la salle de concerts du Bataclan.
Les investigations ont mis au jour une cellule jihadiste bien plus importante derrière ces attentats, revendiqués par l'organisation Etat islamique, avec des ramifications à travers l'Europe, essentiellement en Belgique. Le 22 mars 2016, elle avait aussi frappé à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, faisant 32 morts.
afp/kkub