"Je représenterai notre pays à l'OTAN à Londres, alors que les démocrates tiendront les auditions de destitution les plus ridicules de l'histoire", a notamment écrit Donald Trump.
Il s'est plaint qu'une audience prévue la semaine prochaine coïncide avec le sommet de l'OTAN. Donald Trump se rendra à Londres lundi pour se joindre à la chancelière allemande Angela Merkel et à d'autres chefs d'État et de gouvernement au sommet de l'OTAN, mardi et mercredi.
"Cesser de se plaindre"
Or, la Commission de justice de la Chambre des représentants des États-Unis a agendé une audience mercredi, à laquelle Trump et ses avocats ont également été invités. Le président de la commission, le démocrate Jerry Nadler, a écrit au président qu'il pourrait saisir l'occasion d'être représenté à l'audience ou alors "cesser de se plaindre de la procédure".
Donald Trump, pour sa part reste fidèle à sa ligne sur cette question, qualifiant les enquêtes qui pourraient conduire à une suspension de son mandat, de "chasse aux sorcières".
Elargir le cercle des experts
L'audition de la semaine prochaine portera sur les fondements historiques et constitutionnels d'une procédure de destitution.
Dans une lettre publiée samedi par les médias américains, les républicains ont demandé à Jerry Nadler d'élargir le cercle des experts à convoquer afin de montrer "que les enquêtes de destitution ne sont pas seulement du théâtre politique".
Téléphone
Les démocrates accusent Donald Trump d'abus de pouvoir. Les enquêtes de destitution ont été déclenchées par l'affaire de la conversation téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en juillet dernier.
Le président américain avait alors demandé à son homologue ukrainien l'ouverture d'une enquête contre son rival potentiel Joe Biden, qui est en lice pour l'investiture démocrate à la présidentielle de l'an prochain. Donald Trump a toujours qualifié cet appel téléphonique de "parfait" et soutient qu'il n'a absolument rien à se reprocher.
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