Les militants pro-démocratie renouent ainsi, après une brève trêve, avec les manifestations massives qui mobilisent depuis six mois les habitants de l'ex-colonie britannique, inquiets d'une mainmise croissante de la Chine érodant leurs droits et libertés.
Cette journée de mobilisation avait valeur de test pour les autorités et les manifestants, après des élections locales marquées par une écrasante victoire du camp pro-démocratie auquel Pékin et l'exécutif local refusent toute nouvelle concession.
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Mais elle a vu aussi le retour de confrontations violentes entre certains manifestants et des policiers, qui ont tiré des gaz lacrymogènes sur la foule, qui comprenait aussi des enfants.
Pékin fâchée contre Michelle Bachelet
De son côté, la Chine a accusé samedi la Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, d'ingérence "inappropriée" dans ses affaires intérieures. Elle a appelé à enquêter sur un possible recours excessif à la force à Hong Kong de la part de la police.
Une tribune de Michelle Bachelet à ce sujet dans le South China Morning Post était "erronée" et "viole les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies", a estimé dans un communiqué la mission chinoise auprès de l'ONU à Genève.
afp/nr