Les ambassadeurs de ces pays à l'ONU exhortent, dans cette lettre transmise à l'AFP jeudi, le secrétaire général Antonio Guterres à informer le Conseil dans son prochain rapport que l'activité de l'Iran en matière de missiles balistiques est "incompatible" avec une résolution du Conseil approuvant l'accord nucléaire avec l'Iran en 2015.
Cette résolution, rappellent les trois puissances, prévoit que "l'Iran est tenu de ne mener aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des armes nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie des missiles balistiques".
"Un mensonge désespéré"
Or, ils "notent avec préoccupation" que l'Iran aurait contrevenu à cette résolution. Londres, Berlin et Paris citent plusieurs preuves, dont le lancement, le 24 juillet 2019, d'un missile balistique qui aurait parcouru plus de 1000 kilomètres.
Cette lettre est "un mensonge désespéré pour dissimuler leur misérable incompétence dans l'accomplissement du strict minimum de leurs propres obligations", a réagi sur Twitter Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères.
Si les trois pays veulent avoir "un minimum de crédibilité mondiale, ils peuvent commencer par exercer leur souveraineté plutôt que de se plier aux pressions américaines", dénonce-t-il.
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