Les deux hommes ont opté pour un ton combatif en défendant pour l'un un "socialisme entrepris de manière démocratique" et pour l'autre "un conservatisme national" qui "n'accumulera pas" les dettes.
Sur le Brexit, Boris Johnson s'est moqué de l'idée de Jeremy Corbyn d'organiser un nouveau référendum, le chef du Labour lui rétorquant qu'après la sortie de l'UE, les Britanniques devront négocier des accords commerciaux pendant des années.
Johnson en tête des sondages
Boris Johnson reste en tête des sondages, crédité d'une dizaine de points d'avance pour les élections du 12 décembre, convoquées pour sortir le pays de l'impasse politique qui a suivi le référendum du Brexit en 2016.
Mais il reste un dirigeant clivant dans un pays toujours très partagé sur le Brexit. Face à lui, Jeremy Corbyn n'a eu de cesse de mener une campagne très à gauche, en promettant nationalisations et investissements dans les services publics, pour tourner la page d'une décennie d'austérité sous les conservateurs.
Pour une sortie le 31 janvier
Le Premier ministre conservateur a fait de la mise en oeuvre du Brexit l'axe principal de sa campagne. En cas de victoire, il prévoit de présenter à nouveau aux députés l'accord conclu avec Bruxelles afin que la sortie du Royaume-Uni de l'UE soit effective le 31 janvier, date à laquelle elle est désormais prévue après trois reports.
Très critiqué pour son indécision sur le Brexit, Jeremy Corbyn a lui promis de négocier un nouvel accord avec Bruxelles et de le soumettre à un référendum, affirmant qu'il resterait "neutre" dans cette campagne.
afp/lan