Ce cercle d'experts dits "indépendants" a décidé "de se désister formellement de ses fonctions", a-t-il indiqué dans un communiqué. "Nous avons finalement conclu que de graves lacunes étaient patentes dans les pouvoirs, les capacités et les possibilités d'enquêter de manière indépendante de l'IPCC (l'autorité de surveillance de la police hongkongaise)'", ont écrit les enquêteurs.
Un mois auparavant, ces experts avaient rédigé un communiqué dénonçant déjà ce même problème, qu'ils n'avaient pas publié, mais qui avait été divulgué dans les médias. Ils y suggéraient, pour obtenir une enquête crédible, qu'elle soit confiée à un organisme totalement indépendant de la police.
Revendication des pro-démocratie
Une enquête de ce type est devenue l'une des principales revendications du mouvement pro-démocratie, qui manifeste depuis six mois dans le territoire semi-autonome chinois. Mais l'exécutif hongkongais dirigé par Carrie Lam a constamment rejeté cette demande.
Le groupe d'enquêteurs internationaux (Independent Expert Panel, IEP) a été formé en septembre. Présidé par un ancien magistrat canadien spécialiste du droit du maintien de l'ordre, il compte des experts venus d'autres pays anglophones comme le Royaume-Uni, l'Australie ou la Nouvelle-Zélande.
ats/jvia