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En France, la CGT critiquée pour avoir provoqué des coupures de courant

Les syndicats sont plus mobilisés que jamais après la présentation de la réforme. [AFP - Christophe Petit Tesson]
Certaines tactiques du syndicat CGT critiquées au 14e jour de grève en France / Le 12h30 / 1 min. / le 18 décembre 2019
La ministre française de la Transition écologique, Elisabeth Borne, a condamné "très fermement" mercredi les coupures d'électricité dans plusieurs régions à l'initiative de grévistes de la CGT, estimant qu'"il n'y a pas de droit aux blocages, aux menaces, aux coupures sauvages".

"Ce qui s'est passé est grave, quand on a des dizaines de milliers de foyers qui ont été privés d'électricité, et puis, à Lyon, cinq cliniques, une station de métro, une caserne de pompiers", a observé la ministre interrogée sur France Inter.

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La section de la CGT au sein du gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE avait revendiqué mardi des coupures d'électricité volontaires, notamment en Gironde et à Lyon, qui ont laissé des dizaines de milliers de foyers sans courant à travers la France.

"Loin des modes d'action normaux"

Elisabeth Borne a demandé des comptes au secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. "Je demande à Philippe Martinez de clarifier sa position sur ce sujet", car "on est très loin des modes d'action normaux, de ce qu'on peut attendre d'un grand syndicat", a poursuivi la ministre.

 Interrogé sur le sujet, Philippe Martinez a répété sur BFMTV que "ces coupures sont ciblées" et qu'il "comprenait la colère des agents". "Quand on coupe la préfecture, je ne sais pas si le bâtiment d'à côté est aussi coupé", a-t-il dit.

Edouard Philippe reçoit les syndicats

Mercredi, au lendemain d'une troisième journée de manifestation contre la réforme des retraites et à trois jours des vacances de Noël, le Premier ministre Edouard Philippe reçoit les syndicats pour tenter de trouver une sortie à la crise, sous la menace de nouveaux blocages dans les transports pendant les fêtes.

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afp/asch

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