Au cours de l'opération, les soldats français ont libéré deux gendarmes maliens qui étaient retenus en otage par les djihadistes et fait un prisonnier, a précisé le chef de l'Etat français. Il s'exprimait au cours d'un discours devant la communauté française au deuxième jour de sa visite en Côte d'Ivoire.
L'armée française utilise les expressions "neutralisés" ou "mis hors de combat" sans préciser s'il s'agit de morts ou de prisonniers, mais une source proche de la présidence a indiqué que les terroristes avaient été tués.
"Un succès considérable"
"Ce succès considérable, c'est l'engagement de nos forces, c'est le soutien que nous apportons au Mali, à la région et à notre propre sécurité", a ajouté Emmanuel Macron. "Nous avons eu des pertes, nous avons aussi des victoires ce matin grâce à l'engagement de nos soldats et de l'opération Barkhane", a-t-il souligné.
Cette opération intervient un peu moins d'un mois après la mort de 13 soldats français dans une collision entre deux hélicoptères pendant une "opération de combat" dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où la force anti djihadiste française Barkhane mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique Grand Sahara.
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Hausse des violences djihadistes
Depuis leur apparition dans le nord du Mali en 2012, les violences djihadistes se sont propagées vers le centre du pays ainsi qu'au Burkina et au Niger voisins, malgré la présence des forces françaises (Barkhane, 4500 hommes), régionales (force conjointe du G5 Sahel comprenant le Mali, le Burkina, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) ou de l'ONU (Minusma).
Le 10 décembre dernier, 70 soldats nigériens ont ainsi été tués dans une attaque djihadiste à une centaine de kilomètres de la frontière malienne.
>> Plus d'infos dans notre article : Plus de 70 morts dans l'attaque d'un camp militaire nigérien
ats/vic