Alors même qu'il était visé, au dernier trimestre 2019, par une procédure de destitution infamante, menée par l'opposition démocrate, le président américain a levé 46 millions de dollars, soit son meilleur trimestre de l'année.
Sans compter les fonds levés par le parti républicain, qui soutient sa réélection, et d'autres groupes de soutien, Donald Trump a récolté 143 millions de dollars en 2019, a indiqué son équipe dans un communiqué.
"Les démocrates et les médias ont été pris par l'hystérie autour de la destitution bidon tandis que la campagne du président n'a fait que grandir et se renforcer, avec notre meilleur trimestre en terme de levées de fonds cette année", a souligné son directeur de campagne, Brad Parscale. "Le trésor de guerre du président et son réseau de partisans font de sa campagne de réélection une force imparable", a-t-il poursuivi.
Sanders devant chez les démocrates
Sur les quatorze candidats démocrates en lice pour l'investiture du parti, le sénateur indépendant Bernie Sanders a annoncé jeudi un montant considérable: plus de 34,5 millions de dollars récoltés au dernier trimestre, soit le meilleur résultat annoncé par un candidat à la primaire démocrate sur l'année 2019. Bernie Sanders est deuxième dans les sondages pour la primaire démocrate, derrière l'ancien vice-président modéré Joe Biden, qui n'a pas encore annoncé les montants récoltés au dernier trimestre.
Un autre candidat modéré, le benjamin de la primaire, Pete Buttigieg, a aussi annoncé jeudi de très bons résultats: il a reçu 24,7 millions de dollars au dernier trimestre et 76 millions au total sur l'année. Une somme impressionnante pour cet ancien militaire, qui vit ouvertement son homosexualité, encore inconnu du grand public il y a un an.
ats/jfe
Le seul candidat démocrate hispanique abandonne
Le seul candidat hispanique à la primaire démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2020, Julian Castro, ancien ministre de Barack Obama, a annoncé jeudi qu'il se retirait de la course.
Petit-fils d'une immigrée mexicaine, Julian Castro, 45 ans, avait été l'un des premiers, en janvier 2019, à annoncer sa candidature à la Maison Blanche.
Ex-ministre du Logement de Barack Obama et ancien maire de la ville de San Antonio, au Texas, ce farouche critique du président Donald Trump n'a jamais réussi depuis à se démarquer.
La moyenne des sondages nationaux établie par le site RealClearPolitics ne lui prêtait avant son retrait que 1,2% d'intentions de vote.