Français, Marocain, Mauritanien ou Algérien, ils avaient entre 20 et 30 ans quand ils ont quitté la France, juste avant ou après les attentats de janvier 2015 contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher.
Convertis à l'islam radical dans une mosquée clandestine de Sevran (région parisienne) ou auprès de mentors, séduits par la propagande djihadiste, ils ont pour certains été portés par une dynamique de groupe renforcée par la proclamation du "califat" en juin 2014.
Nombre d'entre eux sont tombés au nom du groupe Etat islamique (EI), dans des attaques suicides ou des bombardements. Il ne sont que cinq sur le banc des accusés, pour répondre d'association de malfaiteurs à visée terroriste.
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Filières parisiennes
Cette audience particulière ambitionne de comprendre la mise en place de filières dans la banlieue parisienne et promet d'éclairer le parcours de ces personnes.
Parmi les accusés figurent notamment le mentor du tueur de l'Hyper Cacher et un jeune converti dont les parents sont devenus des figures du Collectif Familles Unies, réclamant le rapatriement des djihadistes pour les juger en France.
Les réquisitions sont prévues jeudi 16 janvier et le verdict attendu le 17.
ats/gma