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Donald Trump se rétracte et ne menace plus les sites culturels iraniens

Donald Trump ne menace plus les sites culturels iraniens. [Reuters - Jonathan Ernst]
Donald Trump fait machine arrière sur les sites culturels d'Iran / Le Journal horaire / 38 sec. / le 7 janvier 2020
Le président américain Donald Trump a assuré mardi qu'il respecterait le droit international en évitant de cibler des sites culturels iraniens, dans la perspective de frappes de représailles à une opération de Téhéran pour venger la mort du général Qassem Soleimani.

Viser des sites culturels est considéré comme un crime de guerre dans le droit international. "Si c'est la loi, j'aime obéir à la loi", a déclaré Trump à l'occasion d'une rencontre dans le Bureau ovale avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. "Mais réfléchissez: ils tuent nos compatriotes, ils font sauter nos compatriotes et on doit être très gentils avec leurs institutions culturelles. Mais je suis d'accord avec ça. C'est OK pour moi."

"Je dirai ceci: si l'Iran fait quoi que ce soit qu'il ne devrait pas faire, il en subira les conséquences et très durement", a ajouté le président américain.

Ce week-end, Donald Trump avait affirmé que les Etats-Unis frapperaient 52 sites culturels iraniens en cas d'attaques de l'Iran contre des Américains ou des objectifs américains, précisant que ce chiffre de 52 correspondait au nombre d'Américains pris en otage en 1979 à l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran.

"Nous ne quittons pas l'Irak"

Donald Trump a également réaffirmé qu'il souhaitait retirer les troupes américaines d'Irak lorsqu'il serait temps, une fois que Bagdad serait en mesure d'assurer sa propre sécurité.

Le président a estimé qu'un retrait des troupes américaines d'Irak serait la "pire chose" qui puisse arriver à ce pays, soulignant le danger que représente à ses yeux son puissant voisin iranien. "A un moment donné, nous partirons, mais ce moment n'est pas venu", a-t-il déclaré.

"Notre politique n'a pas changé. Nous ne quittons pas l'Irak", avait déclaré juste avant le ministre américain de la Défense Mark Esper, au cours d'une conférence de presse.

agences/gma

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