L'accident serait dû à des problèmes techniques, selon la télévision iranienne, qui n'a pas donné davantage de précisions. Une version corroborée par l'ambassade d'Ukraine en Iran, selon laquelle l'avion a subi une panne de moteur et n'a pas été la cible d'un acte de "terrorisme".
Les équipes de secours ont retrouvé les deux boîtes noires de l'avion, selon l'agence d'information semi-officielle Isna.
L'appareil, un Boeing 737, a pris feu sur les lieux de l'impact, à proximité de l'aéroport Imam-Khomeini. Il ne s'agit pas d'un 737 MAX, le nouvel appareil du constructeur américain cloué au sol après deux crashs survenus en 2018 et 2019.
Sur des images diffusées par la télévision iranienne, on peut voir des débris et des pans de l'avion en flammes éparpillés sur un terrain vague.
Aucun survivant
Le président ukrainien, Volodimir Zelenski, a fait savoir qu'il n'y avait aucun survivant. La très grande majorité des personnes à bord du Boeing n'étaient pas ukrainiennes, a indiqué le Conseil de sécurité nationale ukrainien. Selon la diplomatie ukrainienne, se trouvaient à bord du Boeing 82 Iraniens, 63 Canadiens, dix Suédois, quatre Afghans, trois Allemands et trois Britanniques. Onze autres étaient Ukrainiens, dont les neuf membres d'équipage.
Le Canada héberge une importante diaspora iranienne et UIA propose des vols relativement économiques reliant Toronto et Téhéran, avec escale à Kiev.
Selon la compagnie ukrainienne, l'avion était neuf et avait passé son contrôle technique il y a deux jours. "L'avion a été fabriqué en 2016, il a été reçu par la compagnie aérienne directement de l'usine (Boeing). L'avion a subi sa dernière maintenance technique régulière le 6 janvier 2020", a déclaré Ukraine International Airlines sur Facebook précisant suspendre la liaison aérienne avec Téhéran sine die.
agences/nr
Le président ukrainien appelle à la prudence
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a interrompu ses vacances à Oman, a ordonné l'ouverture d'une enquête et annoncé l'inspection de "toute la flotte aérienne civile" d'Ukraine, indépendamment de la cause du crash.
"Je demande vraiment à tout le monde de s'abstenir de toute spéculation et versions non vérifiées sur la catastrophe", a-t-il écrit sur Facebook.