"Je peux confirmer les informations selon lesquelles la duchesse de Sussex est au Canada", a déclaré vendredi une porte-parole du couple.
Le couple princier a annoncé mercredi soir qu'il voulait s'installer une partie de l'année en Amérique du Nord et prendre son "indépendance financière", après s'être épanché sur ses difficultés à vivre sous la pression médiatique de tabloïds impitoyables.
Retrouver Archie
L'ancienne actrice américaine a vécu au Canada lorsqu'elle jouait dans la série "Suits". Le couple y a passé les fêtes de Noël et est réapparu publiquement au Royaume-Uni lundi pour une visite à la Maison du Canada à Londres.
Selon le Daily Mail, Meghan rejoint au Canada son fils Archie, âgé de huit mois, qui y était resté. Il est question que le prince Harry, sixième dans l'ordre de succession au trône, les rejoigne rapidement, selon la même source, bien qu'il soit censé présider le tirage au sort de la Coupe du Monde de rugby à XIII au palais de Buckingham jeudi prochain.
Le prince Charles doit décider s'il continue de leur verser une partie de ses propres revenus, ce qui représente actuellement l'essentiel de leurs ressources. Ils ont par ailleurs dit vouloir garder leurs titres royaux, l'usage du cottage qu'ils occupent sur les terres du château de Windsor et la protection policière dont ils bénéficient, s'attirant des accusations d'égoïsme dans la presse.
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Trouver une solution rapidement
Selon des médias britanniques citant une source au palais de Buckingham, les équipes de la reine Elizabeth II, de son fils Charles et des fils de ce dernier, William et Harry, ont pour instruction de travailler "à un rythme soutenu" pour trouver des "solutions" et déterminer le statut exact d'Harry et Meghan au sein de la monarchie. Une issue est une question de "quelques jours, pas semaines", leur a rapporté cette source.
Non consultée et selon la presse britannique attristée, la reine Elizabeth II, qui a connu bien des crises en 68 ans de règne, est intervenue jeudi pour tenter d'apaiser la tempête causée par le "Megxit".
agences/jfe
Meghan, entre espoirs et critiques
Meghan Markle avait d'abord été considérée comme un souffle de fraîcheur par les puissants tabloïds britanniques, qui se sont ensuite retournés contre elle, dénonçant dans des articles au vitriol son comportement prétendu capricieux et l'attaquant sur sa relation conflictuelle avec son père ou son train de vie luxueux.
Leur malaise n'était plus un mystère depuis un documentaire en octobre. Meghan Markle, qui a épousé Harry en 2018, y reconnaissait les larmes aux yeux avoir passé une année "difficile", alors qu'elle était rendue "vulnérable" par sa grossesse et la naissance en mai de son fils Archie: "Pas grand monde n'a demandé comment j'allais".
Face à ces critiques, Harry a déposé plainte en octobre contre des tabloïds. Il a dit craindre que sa femme ne connaisse le même sort que feu sa mère Diana, morte en 1997 dans un accident de voiture à Paris.