"La police a traité les personnes qui se sont rassemblées avec patience et tolérance. La police n'a pas du tout tiré sur les rassemblements parce que la retenue était à l'ordre du jour des policiers de la capitale", a déclaré le général Hossein Rahimi dans des propos publiés par la télévision d'Etat.
Les forces armées iraniennes ont reconnu samedi que le vol PS572 d'Ukraine International Airlines tombé le 8 janvier après son décollage de Téhéran avait été abattu par un missile tiré "par erreur" alors que la défense du pays était en état d'alerte de niveau "guerre" par crainte d'une attaque américaine.
L'annonce de la responsabilité des forces armées a créé un choc en Iran et une vague d'indignation.
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Un hommage aux victimes devenu une manifestation
Dès samedi soir, une cérémonie d'hommage aux victimes dans une université de Téhéran a viré à la manifestation contre les autorités, aux cris de "mort aux menteurs", avant d'être dispersée par la police.
Dimanche soir, de nouveau, des rassemblements de colère, d'une ampleur difficile à évaluer, ont eu lieu
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux et qui n'ont pu être authentifiées immédiatement laissent penser que plusieurs personnes pourraient avoir été blessées par des tirs de grenades lacrymogènes.
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afp/ebz
L'ambassadeur iranien convoqué à Londres
Le ministère britannique des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur d'Iran lundi pour exprimer ses "vives objections" à la brève arrestation de l'ambassadeur britannique à Téhéran samedi, en marge d'une manifestation, a indiqué le porte-parole officiel du Premier ministre.
"Il s'agit d'une violation inacceptable de la Convention de Vienne", a dit le porte-parole, ajoutant que le Royaume-Uni cherchait à s'assurer que cela ne se reproduirait plus.