La souveraine de 93 ans dit "soutenir entièrement" le choix du couple princier et a demandé que les décisions finales soient trouvées "dans les jours qui viennent", soulignant qu'il restait "du travail à accomplir" sur ces questions "complexes", est-il précisé.
Le communiqué a été diffusé à l'issue d'une réunion de crise pour sortir la monarchie britannique de la crise du "Megxit".
La reine précise dans le document: "Même si nous aurions préféré qu'ils continuent à travailler à plein temps pour la famille royale, nous respectons et nous comprenons leur volonté de mener une vie plus indépendante tout en continuant à être une composante estimée de ma famille."
Entre Grande-Bretagne et Canada
Dans un premier temps, le couple va passer du temps en Grande-Bretagne et au Canada. Cette période de transition permettra de finaliser les arrangements de leur future relation avec la famille royale. "Harry et Meghan ont clairement déclaré qu'ils ne voulaient plus dépendre des fonds publics dans leur nouvelle vie", rappelle le communiqué royal.
Le prince Charles, héritier du trône et père d'Harry, et le prince William, frère aîné du jeune duc de Sussex, étaient également présents au conseil familial qui s'est tenu à Sandringham, dans l'est de l'Angleterre, a indiqué une source proche de la famille royale.
Une annonce jugée cavalière
Harry et Meghan, qui se sont mariés en mai dernier, sortent d'une année turbulente marquée notamment par leur offensive contre la presse tabloïd.
Ils n'ont consulté ni la reine, ni Charles avant d'annoncer leur décision via Instagram, un geste jugé cavalier et irrespectueux pour l'institution royale.
Meghan, née aux Etats-Unis, pourrait envisager de reprendre sa carrière d'actrice.
sjaq et les agences
William et Harry unis face à la presse
Dans un communiqué distinct publié lundi, William et Harry ont démenti ensemble un article paru dans le quotidien The Times.
La publication citait une source anonyme selon laquelle William n'aurait pas accueilli chaleureusement Meghan au sein de la famille royale et aurait contribué par un comportement fait d'intimidation et de brimades à la décision du duc et de la duchesse de Sussex.