Le texte, qui règle les modalités du divorce, négocié par le Premier ministre conservateur Boris Johnson avec Bruxelles, doit encore être promulgué par la reine Elizabeth II, possiblement dès jeudi, pour avoir force de loi.
La Chambre des communes, où le dirigeant dispose d'une majorité écrasante depuis les législatives de décembre, avait déjà donné son feu vert début janvier au projet de loi sur le retrait du Royaume-Uni de l'UE, prévu le 31 janvier à 23h00 (minuit en Suisse).
La chambre haute s'est inclinée
Le texte avait ensuite été transmis à la Chambre des Lords, non élue, qui a adopté cinq amendements au texte, infligeant autant de revers au gouvernement, concernant notamment les droits des citoyens européens résidant au Royaume-Uni ou les enfants réfugiés non accompagnés.
Mais ces modifications ont été désavouées par les députés lorsque le projet de loi est revenu devant la Chambre des communes mercredi, et la chambre haute s'est inclinée quand le texte lui a été soumis une seconde fois dans l'après-midi.
Après son adoption définitive au Royaume-Uni, l'accord de Brexit devra être ratifié par le Parlement européen, probablement le 29 janvier. Il prévoit une période de transition courant jusqu'à la fin 2020, durant laquelle le Royaume-Uni et l'UE négocieront leur relation future, notamment en matière commerciale. Des négociations qui s'annoncent d'ores et déjà complexes.
ats/puga