Interrogé vendredi par la RTS, Paolo Gentiloni se rappelle très bien de la douleur qu'il a ressentie la nuit où la décision de quitter l'Union européenne a été prise par le peuple britannique.
Le commissaire européen à l’Economie se distancie également du discours rassurant sur un Brexit qui renforcerait l'UE: "Je ne vois pas comment nous serions plus forts", assure-t-il. Il conteste cependant le fait que le Royaume-Uni puisse devenir un nouvel Hong Kong aux portes de l'Europe.
L'ex-président du Conseil italien réagit par ailleurs aux développements des relations avec la Suisse. Il n'est pas question, dit-il, de renégocier l'accord institutionnel. Et d'affirmer que Bruxelles ne pourra entrer que dans des "discussions" sur des "clarifications".
Darius Rochebin/boi