Cédric Villani, député LREM de l'Essonne et pressé par Emmanuel Macron de se "rapprocher" du candidat En marche officiel Benjamin Griveaux, a opposé dimanche soir une fin de non-recevoir au président de la République en "maintenant sa candidature librement".
"Entre l'appartenance à un appareil politique et l'engagement pour la ville qui m'a fait, je choisis de rester fidèle aux Parisiennes et aux Parisiens en maintenant ma candidature librement", a-t-il déclaré, actant "une divergence majeure" avec le chef de l'Etat.
"En rupture"
"Il indique qu'il choisit sa liberté, je crois qu'il faut faire preuve de responsabilité, a réagi Stanislas Guerini. Je le regrette. Je fais le constat qu'il s'est mis en rupture."
Selon une étude pour Le Figaro parue dimanche, Benjamin Griveaux recueille 16% des intentions de vote au premier tour et Cédric Villani 10%, loin derrière Anne Hidalgo (23%) et Rachida Dati (20%).
ats/gma