Concocté depuis le printemps 2017 dans le plus grand secret, la publication de ce projet a été maintes fois reportée. Mais son volet économique a déjà été présenté en juin: 50 milliards d'investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans.
Selon le programme de la Maison Blanche, le président américain et le Premier ministre israélien, qui ne tarissent jamais d'éloges l'un sur l'autre, doivent tout d'abord se retrouver dans le Bureau ovale. Cette rencontre sera suivie d'un tête-à-tête entre le président et Benny Gantz, chef de l'opposition israélienne.
Le Premier ministre israélien a dit s'attendre à un plan "historique" de la part de Donald Trump, qualifié de "plus grand ami qu'Israël ait jamais eu".
Invitations déclinées
De leur côté, les dirigeants palestiniens, qui refusent de discuter avec l'administration Trump depuis que le président américain a reconnu Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu, ont rejeté par avance le plan qui semble devoir enterrer la solution à deux Etats jusqu'ici privilégiée par la communauté internationale.
Selon des hauts responsables, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a refusé au cours des derniers mois les invitations de Washington à discuter du plan de paix américain.
"Nous appelons la communauté internationale à ne pas s'y associer, car il contrevient au droit international et les droits des Palestiniens ne sont pas à vendre", a quant à lui affirmé le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh. "Ce plan vise à protéger Trump de la destitution et à protéger Netanyahu de la prison", a-t-il déclaré avant la réunion hebdomadaire de son gouvernement. "Ce n'est pas un plan de paix pour le Moyen-Orient".
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Législatives israéliennes en mars
La rencontre de lundi intervient en pleine campagne pour les élections législatives israéliennes du 2 mars, les troisièmes en un an. Le scrutin a été convoqué après l'échec de Benjamin Netanyahu et du chef de l'opposition Benny Gantz à former une coalition de gouvernement à l'issue des élection de septembre.
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L'opposition de gauche cherche à s'unir pour bloquer le Likoud du Premier ministre, au pouvoir depuis 2009 et inculpé de corruption dans trois affaires différentes.
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ats/afp/ani
Israël menacé par des attaques djihadistes
Dans un message audio diffusé sur l'application Telegram, le nouveau chef du groupe Etat islamique Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi se dit "déterminé" à entamer une "nouvelle phase qui n'est autre que de combattre les Juifs et de rendre ce qu'ils ont volé aux musulmans".
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Malgré leur défaite territoriale en mars 2019, les djihadistes ont préservé en Syrie et en Irak une présence non négligeable autour de l'Euphrate et dans le désert attenant. Le groupe est notamment présent dans la péninsule égyptienne du Sinaï, frontalière d'Israël et que l'Etat hébreu avait occupée pendant 15 ans après la guerre israélo-arabe de 1967.