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Des frappes imputées à Israël tuent 23 soldats et combattants en Syrie

Un tank de l'armée syrienne sur la route reliant Damas à Alep, photographié le 30 janvier 2020. (photo prétexte) [AFP - Louai Beshara]
Des frappes imputées à Israël tuent 23 soldats et combattants près de Damas / Le Journal horaire / 22 sec. / le 6 février 2020
Des frappes attribuées à Israël ont tué jeudi en Syrie 23 soldats syriens et combattants étrangers, dernière opération en date de l'Etat hébreu qui s'attaque à la présence militaire de l'Iran dans le pays en guerre, selon une ONG.

Comme pour la plupart des précédentes attaques, l'armée israélienne n'a pas voulu  commenter les nouvelles frappes, mais le régime syrien et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) ont accusé Israël.

A plusieurs reprises depuis le début de la guerre en 2011 chez le voisin syrien, les dirigeants israéliens ont affirmé qu'ils ne laisseraient pas la Syrie devenir la tête de pont de l'Iran, leur ennemi juré.

Région de Damas et Sud

Aux premières heures de jeudi, l'armée de l'air israélienne a bombardé des sites militaires dans la région de Damas et dans le sud du pays, selon les médias étatiques syriens.

Capture d'écran d'image des tirs diffusés par l'agence officielle Sana. [Sana]
Capture d'écran d'image des tirs diffusés par l'agence officielle Sana. [Sana]

Des correspondants de l'AFP à Damas ont entendu des explosions très fortes aux alentours de 01H15 (environ 23H15 GMT). La télévision d'Etat a diffusé des images montrant des explosions dans le ciel noir après l'entrée en action de la défense antiaérienne.

Frappes nombreuses

Selon une source militaire syrienne, citée par l'agence officielle Sana, la défense antiaérienne est entrée en action en riposte à deux vagues de frappes israéliennes contre des positions dans la région de Damas, et dans celles de Deraa et de Qouneitra, deux secteurs jouxtant la partie occupée par Israël du plateau syrien du Golan.

Depuis le début du conflit, Israël a mené des centaines de frappes contre des positions de l'armée syrienne, iraniennes et du Hezbollah libanais pro-iranien, deux alliés du régime Assad.

afp/kkub

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