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Le nouveau coronavirus plus meurtrier que le Sras avec plus de 800 morts

Le nouveau coronavirus est désormais plus meurtrier que le Sras. [AFP - Dale de la Rey]
Le nouveau coronavirus plus meurtrier que le Sras avec plus de 800 morts / Le Journal horaire / 14 sec. / le 9 février 2020
L'épidémie de nouveau coronavirus a fait plus de 800 morts, presque tous en Chine, devenant plus meurtrière que celle du Sras en 2002-2003, selon les derniers chiffres officiels publiés dimanche.

Le virus 2019-nCoV a tué 89 nouvelles personnes en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), où l'on dénombre 37'198 malades, selon la Commission nationale de santé. Le bilan de l'épidémie en Chine continentale atteint 811 morts, auquel s'ajoutent un décès à Hong Kong et un autre aux Philippines.

Le bilan total de l'épidémie dépasse désormais largement celui du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) qui avait fait 774 morts dans le monde en 2002-2003. Le taux de mortalité du nouveau coronavirus (nombre de décès rapporté au nombre de cas) reste toutefois très inférieur à celui du Sras.

Stabilisation

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé samedi que le nombre de cas de contamination relevés quotidiennement en Chine "se stabilise", même s'il est trop tôt pour en conclure que l'épidémie a dépassé son pic.

L'épidémie continue de se propager dans le monde. Plus de 320 cas de contamination ont été confirmés dans une trentaine de pays et territoires. Cinq nouveaux cas (quatre adultes et un enfant, tous de nationalité britannique) ont été annoncés en France samedi, portant le total à 11 dans le pays.

>> Lire : Cinq cas de coronavirus, sans gravité, pris en charge en France voisine

Piste du Pangolin

En Chine, l'épidémie a pris un tour politique avec la mort vendredi du docteur Li Wenliang, ophtalmologue de Wuhan qui avait donné l'alerte fin décembre après l'apparition du virus avant de le contracter lui-même.

D'abord accusé de propager des rumeurs et réprimandé par la police, il fait désormais figure de héros national et de martyr face à des responsables locaux accusés d'avoir caché les débuts de l'épidémie.

Alors que la piste d'un coronavirus provenant initialement de chauve-souris semble se confirmer, des scientifiques chinois ont annoncé que le pangolin, un petit mammifère, pouvait être "l'hôte intermédiaire" ayant, le dernier, transmis l'agent infectieux à l'être humain.

Le virus serait apparu en décembre sur un marché de Wuhan où étaient vendus des animaux sauvages destinés à être consommés.

ats/afp/lan

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