L'hélicoptère a été abattu près du village de Qaminas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme et un correspondant de l'afp, et ses deux pilotes ont perdu la vie.
Les autorités turques ont elles évoqué un "crash", sans en revendiquer la responsabilité. Le ministère turc de la Défense a indiqué qu'"un hélicoptère appartenant au régime s'est écrasé" sans spécifier l'origine ou les auteurs de l'attaque.
Erdogan hausse le ton
Peu avant, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait prévenu le régime syrien qu'il paierait "très cher" toute nouvelle attaque contre les forces d'Ankara dans le nord-ouest de la Syrie, au lendemain d'un bombardement ayant tué cinq soldats turcs.
"Plus ils attaqueront nos militaires, plus ils le paieront cher, très cher", a martelé le leader turc lors d'un discours à Ankara.
Les menaces de la Turquie, qui soutient des groupes rebelles et dispose de positions militaires dans cette région, interviennent alors que les forces syriennes loyalistes y grignotent du terrain, reprenant aux djihadistes et rebelles le dernier tronçon d'une autoroute-clé.
Crainte d'une nouvelle vague migratoire
La semaine dernière, huit personnels militaires turcs avaient déjà été tués par des frappes du régime dans la province d'Idleb.
Ces affrontements ont fait monter de plusieurs crans la tension à Idleb, où divers acteurs sont impliqués dans l'offensive actuelle, notamment la Russie, alliée indéfectible de Damas.
Ankara, qui a déployé d'importants renforts dans la région d'Idleb, redoute qu'une offensive de grande ampleur ne déclenche une nouvelle vague migratoire vers la Turquie, pays où plus de 3,5 millions de Syriens ont déjà trouvé refuge depuis le début du conflit.
jfe avec afp